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Nous vivons une époque paradoxale. Jamais l’humanité n’a disposé d’autant d’outils de collaboration, d’intelligence collective et de capacité à co-créer. Pourtant, nos organisations demeurent majoritairement structurées selon des modèles hiérarchiques hérités du XIXe siècle, conçus pour la standardisation industrielle et le contrôle pyramidal. Cette dissonance cognitive crée des tensions croissantes : comment peut-on prétendre innover, s’adapter rapidement et valoriser l’humain dans des structures qui concentrent le pouvoir décisionnel au sommet ?
La gouvernance distribuée émerge non comme une mode managériale passagère, mais comme une réponse systémique à cette contradiction fondamentale. Dans un monde interconnecté, volatile et complexe – ce que les stratèges nomment le contexte VUCA (Volatility, Uncertainty, Complexity, Ambiguity) – les organisations qui survivent et prospèrent sont celles qui savent mobiliser l’intelligence de tous leurs membres, pas seulement celle d’une élite dirigeante.
Pour 1Clusif, mouvement humaniste engagé dans la réduction des exclusions et la promotion de l’inclusion professionnelle, la gouvernance distribuée représente bien plus qu’un modèle organisationnel efficace. Elle incarne une vision politique au sens noble du terme : celle d’organisations où le pouvoir n’est plus un privilège monopolisé, mais une responsabilité partagée au service d’une raison d’être collective. C’est un levier puissant pour concrétiser nos valeurs d’égalité, de transmission et de créativité.
Qu’est-ce que la Gouvernance Distribuée ? Au-delà des Définitions Simplistes
La gouvernance distribuée est souvent définie, de manière réductrice, comme « la répartition du pouvoir dans une organisation ». Cette description, bien qu’exacte, n’en capture ni la profondeur ni les implications transformatrices.
Une Redéfinition du Pouvoir Organisationnel
Fondamentalement, la gouvernance distribuée repose sur une redéfinition radicale de ce qu’est le pouvoir en contexte organisationnel. Dans le modèle traditionnel, le pouvoir est conçu comme une ressource rare qu’il faut conquérir et protéger. Le pouvoir de A diminue le pouvoir de B. C’est un jeu à somme nulle où les positions hiérarchiques deviennent des enjeux de luttes intestines.
La gouvernance distribuée propose une ontologie différente : le pouvoir n’est pas une ressource fixe à se partager, mais une capacité collective à créer du sens et de la valeur. Plus les membres d’une organisation sont habilités à prendre des décisions alignées avec la raison d’être commune, plus l’organisation dans son ensemble devient puissante – adaptable, résiliente, créative.
Cette perspective s’inscrit parfaitement dans les principes de la gouvernance partagée : participation équitable, transparence, responsabilité mutuelle et confiance. Elle rejoint également notre engagement pour l’égalité, l’une des valeurs fondatrices de 1Clusif, en affirmant que chaque membre possède une légitimité intrinsèque à contribuer aux décisions qui le concernent.
Les Trois Piliers de la Distribution
La gouvernance distribuée s’articule autour de trois distributions essentielles :
1. Distribution de l’Autorité Décisionnelle
L’autorité de prendre des décisions n’est plus exclusivement détenue par le sommet hiérarchique. Elle est répartie selon des principes clairs : subsidiarité (les décisions sont prises au niveau le plus approprié), domaines d’autorité définis (chacun sait où s’exercent ses prérogatives), et processus de décision transparents.
Cette distribution ne signifie pas anarchie ou absence de coordination. Au contraire, elle requiert des structures et des processus explicites – bien plus que dans une hiérarchie traditionnelle où le « chef décide » sans avoir à justifier ses critères. C’est pourquoi les organisations en gouvernance distribuée adoptent souvent des méthodologies structurées comme la sociocratie ou l’holacratie.
2. Distribution de l’Information
Dans une gouvernance distribuée, l’information n’est plus un instrument de pouvoir jalousement gardé. Elle circule de manière fluide et accessible à tous les niveaux. Cette transparence radicale peut déstabiliser les cultures organisationnelles habituées à l’opacité, mais elle est essentielle pour permettre des décisions éclairées à tous les échelons.
Pour 1Clusif, dont la culture est portée par l’open source et le « hacker mindset », cette transparence informationnelle est naturelle. Elle s’inscrit dans notre conviction que la connaissance, lorsqu’elle est partagée, se multiplie plutôt qu’elle ne se divise. C’est aussi un puissant levier d’inclusion : comment quelqu’un peut-il contribuer pleinement s’il ne dispose pas des informations nécessaires ?
3. Distribution de la Responsabilité
Avec l’autorité vient la responsabilité. Dans une gouvernance distribuée, chaque membre est responsable de ses décisions et de ses actions envers le collectif. Cette responsabilisation généralisée crée une forme de « contrôle social horizontal » bien plus puissant que les mécanismes de surveillance verticale.
Cette responsabilité partagée fait écho à l’une des valeurs cardinales de 1Clusif : la responsabilité justement, comprise non comme un fardeau individuel mais comme un engagement mutuel au service de la raison d’être commune.
La Raison d’Être : La Boussole de la Gouvernance Distribuée
Au cœur de toute gouvernance distribuée réside le concept de raison d’être organisationnelle – ce que certains appellent « purpose » en anglais. Ce n’est ni une mission commerciale, ni un slogan marketing, mais la réponse fondamentale à la question : Pourquoi cette organisation existe-t-elle ? Quelle valeur unique apporte-t-elle au monde ?
Pourquoi la Raison d’Être est Cruciale
Dans une hiérarchie traditionnelle, la cohérence des décisions est assurée par l’unité de commandement : tout remonte au chef qui arbitre. Mais quand l’autorité est distribuée, qu’est-ce qui garantit que les décisions multiples, prises à différents niveaux, convergent vers un ensemble cohérent ?
C’est la raison d’être qui joue ce rôle de coordination implicite. Elle devient le critère ultime d’évaluation : cette décision sert-elle notre raison d’être ? Cette action nous rapproche-t-elle de notre objectif fondamental ? Cette initiative est-elle alignée avec ce pourquoi nous existons ?
Co-construire et Réviser la Raison d’Être
La raison d’être n’est pas gravée dans le marbre. Dans une gouvernance distribuée mature, elle fait l’objet d’un dialogue permanent et peut être révisée collectivement lorsque le contexte évolue. Ce processus de co-construction et de révision régulière garantit que la raison d’être reste vivante, pertinente et appropriée par tous.
Cette approche évolutive rejoint les principes des méthodes agiles : préférer l’adaptation au plan rigide, valoriser les individus et les interactions plus que les processus figés, accueillir le changement plutôt que le subir.
Les Petits Pas : Une Transformation Progressive et Sécurisante
L’une des erreurs les plus fréquentes dans l’adoption de la gouvernance distribuée consiste à vouloir tout changer d’un coup. Les organisations qui « basculent » brutalement vers un modèle horizontal total connaissent souvent des crises sévères : paralysie décisionnelle, conflits d’autorité, confusion généralisée.
Pourquoi la Progressivité est Essentielle
La transition vers une gouvernance distribuée implique des transformations culturelles profondes. Les membres doivent développer de nouvelles compétences : prise de décision autonome, communication transparente, résolution collaborative de conflits, pensée systémique. Ces capacités ne s’acquièrent pas instantanément.
De plus, changer de modèle de gouvernance touche à des dimensions psychologiques fondamentales : rapport au pouvoir, besoin de sécurité, identité professionnelle. Une approche par « petits pas » permet d’accompagner ces transformations intérieures au rythme humain, sans brutaliser les personnes.
Cette philosophie du changement progressif s’inscrit dans notre valeur de transmission chez 1Clusif. On ne transmet pas efficacement en imposant brutalement ; on transmet en accompagnant, en expérimentant ensemble, en apprenant collectivement de nos erreurs.
Exemples de Petits Pas Concrets
Voici quelques exemples de « petits pas » que des organisations ont expérimentés avec succès :
Étape 1 : Créer des Espaces de Décision Distribuée Délimités
Plutôt que de distribuer toute l’autorité d’un coup, commencer par identifier des domaines spécifiques où la prise de décision peut être confiée à des équipes ou à des individus. Par exemple :
- L’équipe technique décide de ses outils et méthodologies
- Chaque salarié dispose d’un budget autonome pour sa formation continue
- Les équipes choisissent leur organisation du travail (horaires, télétravail, etc.)
Ces espaces circonscrits permettent d’expérimenter en sécurité, d’apprendre de l’expérience.
Étape 2 : Installer des Processus de Décision Explicites
Introduire des méthodologies structurées de prise de décision collective, comme :
- La décision par consentement (issue de la sociocratie) : une décision passe si personne n’a d’objection raisonnée
- Les Six Chapeaux de Bono pour structurer les délibérations
- Le conseil (utilisé dans les entreprises libérées) : celui qui décide doit consulter les personnes concernées et les experts, mais garde l’autorité finale
Étape 3 : Développer la Transparence Informationnelle
Progressivement ouvrir l’accès à des informations auparavant réservées :
- Partager les données financières avec tous
- Rendre visibles les décisions stratégiques et leur rationale
- Documenter les processus de manière accessible
Cette transparence peut être anxiogène au début, mais elle est fondamentale pour permettre des décisions distribuées éclairées.
Étape 4 : Cultiver les Compétences Relationnelles
Former les membres aux compétences essentielles de la gouvernance distribuée :
- Communication Non Violente pour des échanges authentiques sans violence
- Facilitation de réunions et d’intelligence collective
- Médiation et résolution de conflits
- Pensée systémique pour comprendre les interdépendances
Étape 5 : Célébrer et Apprendre des Expériences
Mettre en place des rituels de rétrospective et d’apprentissage collectif : Qu’est-ce qui a bien fonctionné ? Qu’est-ce qui a été difficile ? Que pouvons-nous améliorer ?
Cette pratique d’amélioration continue, inspirée des méthodes agiles, permet d’affiner progressivement le modèle de gouvernance en l’adaptant à la culture spécifique de l’organisation.
Gouvernance Distribuée et Complexité : Une Réponse Systémique
L’un des arguments les plus puissants en faveur de la gouvernance distribuée concerne sa capacité supérieure à gérer la complexité.
Le Problème des Hiérarchies Face à la Complexité
Les hiérarchies traditionnelles ont été conçues pour des environnements stables et prévisibles. Elles fonctionnent bien lorsque :
- Les problèmes sont compliqués mais décomposables (on peut les analyser en sous-problèmes)
- Les solutions éprouvées du passé s’appliquent au présent
- Le sommet détient effectivement plus d’expertise que la base
- Le temps de transmission de l’information est compatible avec la vitesse de changement de l’environnement
Or, notre monde contemporain est de plus en plus caractérisé par la complexité plutôt que la simple complication. Dans un système complexe :
- Les causes et effets ne sont pas linéaires
- Les mêmes actions peuvent produire des résultats différents selon le contexte
- L’expertise est distribuée et contextuelle
- L’environnement change plus vite que ne remontent les informations
L’Avantage de la Distribution Face à la Complexité
La gouvernance distribuée répond à ces défis par plusieurs mécanismes :
Multiplicité des Capteurs
Chaque membre devient un capteur sensoriel de l’organisation, capable de percevoir des signaux faibles dans son environnement immédiat. Cette perception distribuée est bien plus riche et rapide qu’une remontée d’information filtrée par de nombreux échelons hiérarchiques.
Diversité Cognitive
Face à un problème complexe, la diversité des perspectives est un atout décisif. Une gouvernance distribuée mobilise naturellement cette diversité cognitive, là où une hiérarchie tend à homogénéiser les points de vue (par conformisme, par crainte, ou simplement parce que seuls quelques-uns décident).
Cette valorisation de la diversité rejoint directement notre mission chez 1Clusif. En favorisant l’inclusion professionnelle de personnes aux parcours variés, nous ne faisons pas que de l’équité sociale – nous augmentons aussi la capacité collective à naviguer la complexité.
Adaptabilité Locale
Dans un contexte complexe, les solutions optimales sont souvent contextuelles et locales. Une décision pertinente à Paris peut être contre-productive à Lyon. Une approche efficace pour le département A peut échouer pour le département B. La gouvernance distribuée permet ces adaptations locales sans attendre les arbitrages du sommet.
Résilience par Redondance
Les systèmes distribués sont plus résilients que les systèmes centralisés. Si un nœud est défaillant, les autres peuvent compenser. Cette redondance organisationnelle protège contre les points de défaillance uniques.
Différences avec la Hiérarchie Traditionnelle : Un Tableau Comparatif
| Dimension | Hiérarchie Traditionnelle | Gouvernance Distribuée |
|---|---|---|
| Autorité | Concentrée au sommet | Répartie selon des domaines définis |
| Information | Contrôlée, filtrée, remontante | Transparente, accessible, circulante |
| Décisions | Prises par le chef, exécutées par les autres | Prises au niveau approprié avec des processus explicites |
| Légitimité | Position hiérarchique | Compétence, contexte, alignement avec la raison d’être |
| Contrôle | Vertical (surveillance) | Horizontal (responsabilité mutuelle) |
| Apprentissage | Individuel, parfois conflictuel | Collectif, intégré aux processus |
| Adaptation | Lente (doit remonter puis redescendre) | Rapide (décision au niveau local) |
| Motivation | Extrinsèque (récompenses, punitions) | Intrinsèque (autonomie, sens, maîtrise) |
Synergies avec d’Autres Approches : Un Écosystème de Pratiques
La gouvernance distribuée ne vit pas en isolation. Elle s’enrichit considérablement lorsqu’elle est combinée avec d’autres méthodologies et pratiques.
Avec la Sociocratie et l’Holacratie
La sociocratie et l’holacratie sont des opérationnalisations concrètes de la gouvernance distribuée. Elles fournissent les structures, processus et rôles permettant de passer de l’intention à la réalité.
Avec les Méthodes Agiles
Les équipes agiles (Scrum, Kanban, etc.) pratiquent déjà une forme de gouvernance distribuée à l’échelle de l’équipe. L’auto-organisation des équipes agiles, leur capacité à s’adapter rapidement, et leur focus sur la livraison de valeur sont parfaitement alignés avec les principes de la gouvernance distribuée.
Avec la Communication Non Violente
La Communication Non Violente fournit les outils relationnels essentiels pour que la gouvernance distribuée ne se transforme pas en chaos relationnel. Elle permet d’exprimer les désaccords de manière constructive, de gérer les tensions sans violence, et de maintenir la connexion humaine même dans les conflits.
Avec l’Intelligence Collective
Les techniques d’intelligence collective (facilitation, co-développement, forum ouvert, etc.) sont les carburants de la gouvernance distribuée. Elles permettent de mobiliser effectivement la sagesse collective et de transformer la diversité potentielle en richesse réelle.
Défis et Vigilances : Pour une Transition Lucide
La gouvernance distribuée n’est pas un idéal sans défis. Une transition lucide nécessite d’anticiper les difficultés possibles.
Le Piège de la Tyrannie de l’Absence de Structure
Paradoxalement, l’absence de hiérarchie formelle peut laisser émerger des hiérarchies informelles encore plus oppressives. Sans règles explicites, ce sont souvent les personnes les plus assertives, les plus à l’aise socialement, ou issues des groupes dominants qui captent de facto le pouvoir.
La solution : établir des structures et processus explicites, même (surtout !) dans une organisation horizontale. C’est toute la sagesse de la sociocratie et de l’holacratie.
La Fatigue Décisionnelle
Participer à toutes les décisions peut devenir épuisant. La gouvernance distribuée nécessite une clarté sur qui décide quoi, et la légitimité de ne pas participer à toutes les discussions.
Les Résistances Culturelles
Certaines personnes sont profondément attachées aux modèles hiérarchiques, soit parce qu’elles y trouvent sécurité et clarté, soit parce qu’elles en bénéficient. Ces résistances sont légitimes et méritent d’être entendues et accompagnées, pas simplement balayées au nom de l’innovation organisationnelle.
Le Risque de Dilution de la Responsabilité
Quand tout le monde est responsable, personne ne l’est. La gouvernance distribuée doit veiller à maintenir une clarté absolue sur qui est responsable de quoi, avec des mécanismes de redevabilité effectifs.
La Gouvernance Distribuée au Service de l’Inclusion : La Vision 1Clusif
Pour 1Clusif, la gouvernance distribuée n’est pas qu’un modèle organisationnel parmi d’autres. C’est un levier stratégique d’inclusion.
Inclusion par la Participation
En permettant à chacun de contribuer aux décisions, la gouvernance distribuée combat l’exclusion décisionnelle. Les personnes issues de minorités, les juniors, les personnes en reconversion – tous ceux qui seraient marginalisés dans une hiérarchie traditionnelle – trouvent des espaces légitimes de contribution.
Inclusion par la Valorisation de la Diversité
La gouvernance distribuée ne tolère pas la diversité, elle la valorise activement comme un atout stratégique. Différentes perspectives ne sont plus des nuisances à harmoniser, mais des richesses à mobiliser.
Inclusion par la Formation et la Transmission
En développant les compétences de prise de décision, de communication et de collaboration chez tous les membres, la gouvernance distribuée réalise notre mission de transmission. Elle transforme chaque personne en acteur autonome et responsable, capable de contribuer pleinement au collectif.
Conclusion : Vers des Organisations organiques
La gouvernance distribuée représente bien plus qu’une évolution managériale. C’est une transformation civilisationnelle de notre rapport au pouvoir, au travail, et à la coopération humaine.
Dans un monde professionnel qui, trop souvent, exclut, épuise et déshumanise, la gouvernance distribuée propose une alternative concrète. Elle affirme que l’efficacité et l’équité ne s’opposent pas – qu’au contraire, les organisations les plus performantes sont celles qui mobilisent l’intelligence et l’engagement de tous leurs membres.
Pour 1Clusif, engagé dans la réduction des exclusions et la promotion de l’inclusion, cette vision n’est pas optionnelle. C’est notre horizon. Chaque organisation qui adopte une gouvernance plus distribuée, chaque équipe qui expérimente la décision collective, chaque individu qui développe sa capacité à contribuer – ce sont autant de « petits pas » qui, collectivement, transforment le paysage professionnel.
Le chemin vers la gouvernance distribuée est exigeant. Il requiert courage, humilité, apprentissage permanent. Mais c’est un chemin joyeux, car il nous rapproche de notre potentiel le plus noble : celui de créer ensemble, équitablement, intelligemment, humainement.
Dans cette quête d’organisations plus justes et plus efficaces, la gouvernance distribuée n’est pas une destination finale. C’est une invitation permanente à questionner nos structures de pouvoir, à expérimenter de nouvelles formes de collaboration, et à construire, petit pas après petit pas, le monde professionnel que nous souhaitons habiter.
Pour Aller Plus Loin
Approfondissez votre compréhension de la gouvernance distribuée en explorant ces ressources complémentaires :
- Découvrez les principes fondamentaux de la gouvernance partagée
- Comprenez les différences entre holacratie et sociocratie
- Explorez comment les Six Chapeaux de Bono peuvent structurer vos prises de décision collectives
- Apprenez la Communication Non Violente pour des relations plus authentiques
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Rédigé par Jérôme Savajols